Vuillard edouard...(partie 2) de l'art et la gastronomie !!
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Issu d’un milieu modeste, Edouard Vuillard se dirige très tôt vers la peinture. Au lycée Condorcet, il rencontre Ker-Xavier Roussel et Aurélien Logné-Poe qui l’introduisent au début de 1889 dans le groupe des nabis aux côtés de Ranson, Sérusier, Denis et Bonnard. La peinture de Vuillard déploie alors une succession stupéfiante d’inventions, de cadrages inédits et de radicalisme chromatique. Il multiplie les compositions audacieuses où quelques lignes enserrent les figures symboliquement exprimées en couleurs violentes. Aucun autre nabi ne pousse aussi loin la tentation de l’indéchiffrable, pratiquant une sorte d’abstraction avant la lettre. Dans les années 1890, Vuillard traite les sujets qui feront sa célébrité : des intérieurs où s’activent à des tâches ménagères sa mère, sa sœur et des ouvrières de l’atelier de corsets, cernées de papiers peints mouchetés. Vuillard peint cet univers comme on tisse une tapisserie, jouant de toute la gamme des effets possibles de matière. Mais Vuillard sait aussi donner à ces représentations quotidiennes une atmosphère lourde et inquiétante qu’il doit à ses goûts littéraires et théâtraux. Véritable metteur en scène de ses proches, Vuillard conçoit ses peintures comme autant de petits drames où biographie et culture symboliste se mêlent. « Je ne fais pas de portraits, je peins les gens chez eux », la formule laconique de Vuillard dit bien son ambition d’artiste, en grande partie nourrie par son expérience décorative. |
le petit déjeuner chez .... gastronomie , art de la table, intérieurs intimes..... voici donc quelques uns de ses tableaux qui me charment.... |